Publié dans la revue Cabaret, mars 2014.
Texte de Séverine é.
à l’intérieur de la fatigue
il n’y a plus d’écorce
plus de forêt
le corps frémit fragile
en appétit
(...)
tu aimes cette fatigue
qui t’enveloppe
et d’un seul coup
t’enlève
sol
ciel
tu aimes cette autre fatigue
qui ne t’a pas rendu visite depuis longtemps
et te terrasse sans prévenir
tête contre terre
fort
mal très mal
(...)
la saveur de flotter
loin loin
tu ne t’agrippes plus
au théâtre du quotidien
la saveur de flotter
loin
plus besoin de te tenir droite
plus
tu ne sais pas trop comment te mettre
alors tu ne te mets pas
tu sais tu sens
tu voudrais que ça dure
(...)